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Argentine

Argentine, le retour

Chili

La carretera austral : De Cochrane à Futaleufu

Vendredi 19 mars 2010 - 11h04
Frontière argentino-chilienne, poste chilien
Por la razon o la fuerza”, devise d'ici...ok
un rayon de soleil nous a fait stopper quelques minutes : Georges a jeté des cailloux dans les buissons, Yannick a fumé sa clop et j’ai salué le soleil.
11h19 - Ah, Yannick revient avec le douanier. Je dois signer un papier. Ils s’en vont fouiller l’arrière……
11h22 - Ah il a trouvé des œufs, il les jette et on se casse.
11h23 - 1ère image du Chili : un couple à cheval avec un enfant à l’avant, entre les jambes de l’homme. Magnifiques ! Brun, peau mate, yeux bridés, chapeaux et ponchos. Comme si ils nous attendaient pour nous saluer et nous souhaiter la bienvenue au Chili.
11h42 - Il n’y a pas grand monde sur cette route. Ah tiens des tailleurs de pierre.
11h47 - Ah tiens un camion Toyota
11h57 - Pause déjeuner

Une pensée pour tonton René...


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Dimanche 21 mars 2010 - 14h19
Cochrane - Fête du cheval - stand 5
C’est cool le Chili. Hop, on arrive ici vendredi, tac c’est la fête de l’accordéon le soir même (rencontre régionale), et samedi et dimanche fête du cheval : rodéo et trampoline pour Georges.
Le camping est bucolique et à taille humaine. Georges peut se promener partout. Nous sommes arrivés, nous étions les seuls et hier soir il y avait : un polonais et sa bicyclette, un danois et son vélo, un couple de français (Audrey et Rémi, profs d’EPS à Evry en mi-temps annualisé, penses-y Rémy de Sens…, eux aussi à vélo), un couple de chilien (lui est cuisto), un couple de ???? (bon on a pas parlé à tout le monde), deux israéliennes en stop avec qui j’ai chanté « evelou chalom malerem », soit 6 tentes d’un coup. Le camping était plein. Ils sont presque tous repartis aujourd’hui. Seule ombre au tableau : impossible de joindre mon père. Avec cette fête du cheval, tout est fermé ou n’ouvre qu’à 18h, soit 22h en France. Bien trop tard pour mon père. Mais bon, j’ai eu ma frangine qui rentrait pile poil du resto. Ça m’a fait plaisir de l’entendre et de savoir qu’elle prenait du bon temps. Sinon, Cochrane est une jolie petite ville de montagne traversée par un rio vert translucide. Les gens sont très bruns, très mats et yeux bridés : ils adorent Georges.

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Lundi 22 mars 2010 - 10h31
Camping Cochrane
C’est le départ pour la partie sud de la carretera austral. Il fait froid et humide. J’espère joindre mon père à tout prix, 3 jours d’échec ici. J’ai préparé une belle enveloppe avec un tableau peint par Georges.
Caleta Tortel - 122km plus loin, 17h30
Ville accrochée à la montagne, peuplée de passerelles, ponts, escaliers…il pleut +++. Ouf j’ai eu mon père au téléphone, une semaine en vain. Il a fait des examens à Pontoise. Il dit que je ne dois pas rentrer, que je dois poursuivre le périple, profiter du fait que Georges soit petit, sans scolarité pour voyager, que pour lui ça suit son cours. Il dit de donner des nouvelles régulièrement. Ok, merci papa, je vais mieux depuis que je t’ai parlé.

Vendredi 26 mars - 10h04
Puerto Tranquilo - Comida al paso « PIA »
Sommes au bord du plus grand lac du Chili, 2ème d’Amérique du sud (après Titica), 970 km carré, c’est énorme. Eau turquoise. Plus précisément, sommes dans un délicieux petit bar, tout en bois. On dirait la maison des 3 petits cochons. Un poêle à droite en rentrant et 1 à gauche. Un petit bureau pour enfants qui s’ouvre, rempli de jouets. De quoi régaler Georges et me permettre d’écrire et coller dans le carnet de route. 3 grandes tables accueillent les clients toutes garnies de serviettes papier, ketchup, mayo, sauce piquante, édulcorant, nescafé, thé et de très grosses thermos d’eau bouillante. Yannick ne voit pas l’intérêt de prendre une eau chaude ici alors que nous pourrions tout autant la prendre au camion. Georges et moi, si. On rencontre des chiliens, des modes de vie, on change de lieu, d’atmosphère……. Face à nous, un grand buffet réfrigéré gavé de boissons gazeuses, jus, empanadas. Et derrière celui-ci, la cuisine visible où 2 charmantes hôtesses s’activent. On est bien.
Avons parcouru 100 kms des 300 qui nous séparent de Coyhaique en 3 heures, 30 km/h de moyenne. Pas mal de tôle ondulée, en descente et dans les virages, ça chasse.

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21h15 - Au bord du rio, Cerro Castillo, à 100 kms à peine de Coyhaique.
Nous partions donc ce matin vers 10h30-10h45, tranquillo, comme le nom de ce ptit port l’indiquait, à 11h15 nous croisons un 4X4 super équipé (2 roues de secours + 2 pneus) piloté par Francis Hogues ( qui a fait avec cette voiture le Dakar en 1990, arrivé 4ème chez les privés, paraît qu’il a remonté 90 voitures en une nuit, ainsi que le Paris-Pékin en 2007, un grand personnage) et co-piloté par Monique, (agent de sûreté à Roissy, c’est elle qui contrôle vos billets, comme celle qui en 2000 me contrôla pour le vol Paris-Dakar via Alger et me laissa prendre le vol pour Bejaïa, mauricienne catholique arrivée à l’âge de 13 ans en France, vit à Courbevoie, 3 enfants, 18, 16 et 13, fête ici son divorce). On s’arrête tac. Le père Francis ouvre sa malle alu arrière qui se transforme illico en bar, et hop, p’tit coup de rouge, chips. Je file chercher le saucisson et le pain…et nous voilà à casser la croûte sur le bord de la route. Trop sympa et inattendu. Échange de tuyaux puisque nous faisons le chemin en sens inverse. On repart vers 13h10, soit 1h30, 2h après.
Arrivée à Cerro Castillo, vers 16h30, goûter dans un bar bus tout aussi inattendu et sympathique.

Samedi 27 mars 2010 - 17h55
Coyhaique - Camping ALBORADA, dans les pins, au bord d’un rio, mais pas très loin de la N7, on peut entendre les camions au loin, la route nous appelle…
Sommes accueillis par Roberto Alonso Biava ainsi que 3 petits chiots d’un mois, berger allemand, les nouveaux potes de Georges. Belle pause en ville auparavant, super resto, ils ont eu la bonne idée d’aménager une pièce pour les enfants qui ressemble à une vraie chambre avec canapés, bureau, dînette…… la WIFI, pour l’instant on a du mal à se connecter mais ça va venir, délicieux chocolats et glaces maison. Château gonflable sur la place pour Georges.
« Rentrée prévue au printemps 2011! », c’est ce que dit Yannick aux gens que nous croisons qui nous posent la question. Je ne peux pas imaginer que je ne verrais pas mon père souffrant avant 1 an. Alors de 4 choses l’une, soit je fais l’aller-retour seule en France pour le voir, soir je le fais avec Georges, soit nous le faisons tous ensemble (c’est la solution que je préfère) soit nous rentrons plus tôt que prévue et repartons ensuite pour l’Afrique ou retournons en Amérique du Sud. Je ne lui en parle pas encore, il verra ça dans 3 semaines quand nous ferons le site sur le Chili.

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Dimanche 28 mars 2010 - 14h39 soit 19h39 en France
Restaurant Café Ricer, le même qu’hier.
Ça y est, ils sont passés à l’heure d’été en France, les jours vont s’allonger et pour nous se raccourcir au fur et à mesure de notre remontée vers l’équateur. Les 7 jours d’antibiotique n’ont pas eu raison du nez qui coule vert de Georges. On va dire que ça coule moins et plus blanc, mais c’est pas encore ça. Moi, je tousse. Ça y est on a bien la WI mais skype passe mal. Sommes dans la capitale de la Patagonie chilienne. Y’a du pull, des chaussettes, gants et ponchos en laine partout. Quel super resto quand même, voilà deux heures trente que nous sommes là et Georges joue tranquille dans sa chambre…

Lundi 29 mars 2010 - 12h47
Coyhaique - Café Ricer
Incroyable ! En allant faire les courses hier au supermercado, nous nous arrêtons en chemin parce que nous croisons une adorable petite fille tenant en laisse un non moins adorable petit chiot cocker d’un mois à peine. Georges le caresse puis s’intéresse passionnément à la laisse, donc on reste un bon moment, la petite fille s’intéressant tout autant à notre enfant. Nous étions devant une librairie fermée en ce dimanche, je regarde la devanture et, que vois-je ? Cours de yoga, danse…et même le domingo…!!! de 5 heure à 6 heure, bon…allons en course ensuite nous aviserons. Georges ne dort toujours pas, donc, division des tâches. Yannick part l’endormir et moi, faire les courses. Je prends mon temps, choisis de bons produits, c’est tout nouveau le Chili… bref, je rentre des courses je constate trois choses : 1) Georges dort, 2)Yannick skype avec son père, 3) et il est 16h50, juste le temps de repérer sur le plan et filer au cours de danse…. Ils m’accueillent à bras ouverts, je m’éclate : salsa, samba, rock, danse arabe et du coup je découvre une mine. Yoga certes mais flamenco…

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Mardi 30 mars 2010 - 12h59
Cohyhaique, à la cantine Ricer.
Bon, suis retournée au yoga lundi à 16h, j’avais endormi Georges auparavant à grandes enjambées dans la ville et je l'avais emmené à Yannick en poste (internet, envoi du site…). Quand suis revenue à 17h, il dormait encore dans le cyber, super !
Puis, à 19h, Flamenco ! Génial. Je rentabilise mes chaussures achetées à Buenos Aires. Demain, soit plutôt aujourd’hui, retourne chez la prof pour un cours particulier. Elle a un vrai et bon parquet chez elle et peut-être une robe à vendre. Chut, Yannick ne le sait pas encore. Il n’en demeure pas moins que j’apprécie le paysage, la montagne et la forêt de pins au camping. Il y a même une cabane perchée dans les arbres, le rêve de mon enfance. Après renseignements, avons le droit d’y aller. C’est costaud, d’après Roberto, le dueño, qui est adorable, l’œil coquin, une casquette américaine garnie d’une plume visée sur la tête.
Ai eu rapidement (Georges était à mes côtés) mon père au téléphone, le rappellerais tranquillement demain.

Mercredi 31 mars 2010 - 21h29
Lagos Las Torres RN
Camping sommaire, épuré. Tables en bois suspendus par des cordes au plafond des cabanes. Très joli. Possibilité de yogiter abritée. Quel petit bonheur ce cours de flamenco ! Ai acheté une jupe d’occas à la prof, Nancy. Elle déménage en région 4. J’ai appris ça aussi ici : le Chili est divisé en 12 régions numérotées du nord au sud. 1 étant l’extrême nord, et 12 l’extrême sud. Sommes encore en région 11.
Ai appris le contretiempo : tape pied droit, tape pied gauche (planta, tout le pied) et tape des mains en contre temps, ouvre grands les bras et reprends pied droit, gauche….et bien d’autres choses assez simples à exécuter (mais très difficiles à retranscrire, et à part les copines passionnées, je ne suis pas sûre que ça intéresse grand monde) ; des bonnes bases à répéter, répéter, bien intégrer puis les accélérer.
Joli parquet, joli miroir, j’ai fait tout le cours dans une magnifique robe blanche à pois noirs mais trop courte. Autre bémol, nous avons rapidement arrêté le travail des bras, dès que je les levais au dessus de la tête, je touchais le plafond, obligée de casser les poignets. Quel malheur d’être aussi grande parfois !
Avons chaleureusement sympathisé et, en nous quittant elle m’a offert le CD de Flamenco sur lequel nous avons dansé pour m’entraîner. Muchas gracias, Nancy !

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Vendredi 2 avril 2010 - 10h42
Parc National Queulat
Après une nuit au bord du lac Las Torres, nous voici à en passer une autre au bord d’un glacier avec le bruit du torrent pour nous endormir. La météo n’est pas avec nous : pluie démente hier et avant-hier. Depuis le temps que Yannick rêvait de cette carretera austral….avec des rios, cascades et torrents tous les 3 virages ! On se dit que vraiment, il aurait mieux valu la prendre en plein été. Mais le décor reste somptueux, les forêts majestueuses, les montagnes impressionnantes ! Qu’est-ce que ça doit être sous le soleil ! Moi, ça me désole surtout pour Yannick, pour l’instant, je pense beaucoup à mon père et cette pluie est presque conforme à mon état d’esprit. Georges lui est content, il joue avec ses légos dans sa chambre, ne se rend compte de rien. On a tenté de faire un grand feu de joie hier soir mais le bois est tellement trempé que même avec l’essence, ça n’a pas pris.

Samedi 3 avril 2010 - 12h34
La Junta, camping « Los Avellanos », (petits fruits délicieux)
Ce qui me marque et me plaît dans ce sud du Chili, c’est l’omniprésence du bois et de l’eau. Tout est en bois, le mobilier urbain en général (les tables, les bancs, les pancartes et même les poubelles), dans les magasins les casiers sont en bois, il y a des cabanes partout, ils se chauffent au bois, le poêle, les fours, les douches, tout au bois.

Et l’eau, les rios et cascades, je vous écris et j’entends encore le rio couler derrière moi. C’est très apaisant et verdoyant. Tout est vert pétant. Miguel et Flor, les patrons de cet adorable camping sont extrêmement chaleureux. Et alors, ne regrettons rien pour l’été sur la carretera austral, il a plu cette année comme jamais. D’après le dueño, il n’y a pas trop de différence entre l’été et l’hiver ici. Des jours avec, des jours sans. Et après 3 jours de grosses pluies, je vous écris avec le soleil qui me crame le dos. Nous sortons tout du camion, il y a tellement eu d’humidité que tout est mouillé, trempé, les coussins, le fond des placards…quand on chauffe (au gaz nous !) un peu le soir ou le matin, ou tout simplement quand on cuisine, il y a beaucoup de condensation et il pleut à l’intérieur du camion par les plafonniers, sur la couette notamment. Mes bottes d’Uruguay me servent comme jamais et ce, d’autant que Yannick m’a piqué mes chaussures de marche qui contrairement aux siennes sont étanches. Ce qui me marque aussi ici, c’est que presque la totalité des produits que nous achetons sont fabriqués ici. La vie est beaucoup plus chère qu’en Argentine, quasi le double d’après Miguel.

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Dimanche (de Pascual) 4 avril 2010 - 15h26
La Junta, « Mi Casita de Té »
C’est Pâques et nous sommes en famille…au camping, il y a Papy Miguel et Mamie Flor qui nous ont invités à déjeuner hier midi. 1er repas chilien avec des chiliens chez des chiliens. Muy rico. Délicioso ! Soupe de moules (avec un peu de riz et de patate), hachi parmentier del mar, empanadas del mar (poisson) con un muy bueno vino.
Après sommes allés dans des thermes d’eau chaude, dans une rivière. On parcourt 15 kms de piste, on demande la clef au fermier, puis on reparcourt 5 kms de piste, on ouvre la porte avec la fameuse clef, on finit par 3 kms de piste accidentée et on y est. Mini-thermes. Un bain d’eau très chaude, un très froid. Adorable.

Ce qui ne me plaît pas au Chili, c’est que tout est petit et bas. Je me cogne la tête partout et je vois mon nombril (sans exagérer) dans les miroirs des sanitaires.
Sinon, ce matin avons poursuivi notre travail de séchage, nettoyage de la casa (ça moisit). Les matelas, tout est dehors, retourné à sécher et sommes partis wifiter. Problèmes : ma sœur, ma tante et ma cousine ne sont pas connectées, et les cabines téléphoniques fermées pour cause de week-end pascal.
Mais là, sommes dans un délicieux resto familial tenu par Elena l’Abuella (la grand-mère) et Jorge (Georges en espagnol), 12 ans son petit-fils qui vit avec elle et assure au service le week-end. Et là, il s’est transformé en animateur et joue avec Jorge, 3 ans et demi.

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Lundi 5 avril 2010 - 14h25
Même ville, même adresse « Mi casita de té »
Nous étions en train de skyper avec Thérèse et Tatave, nous échangions sur les problèmes de transit d’Antoine (qui ne va pas souvent aux selles), nous pointions le fait que de ce point de vue, Georges n’avait pas problème, puisqu’il y va au minimum 1 fois par jour en moyenne (« il se lâche » me rétorque le papy). Skype coupe. Je vais voir si Georges (3 ans, qui joue dans la chambre de Georges 12 ans) va bien et est sage. Je le vois debout, tenant sa braguette. Tellement il est heureux à jouer avec un grand, il s’est littéralement oublié et a fait caca dans son pantalon.
Autrement, avons bu un dernier petit café avec Miguel et Flor, les larmes aux yeux. Avons échangé quelques cadeaux et souvenirs. Quel ACCUEIL ! Vraiment le sentiment d’avoir passé Pâques en famille. Ai pu skiper con la familia, par contre impossible de téléphoner à papa. Tout est fermé. Devons reprendre la route. 3ème jour de soleil.

Mardi 6 avril 2010 - 9h58
Sur la carretera austral toujours, à 70 kms au sud de Chaiten et 70 au nord de la Junta.
Avons trouvé un camping déserté hier soir, au bord du rio et dans la forêt. Un des meilleurs spot du voyage. Vaisselle et toilette à la rivière. Et on a réussi à faire une belle flambée hier soir (malgré l’humidité du bois encore) que l’on a pu ranimer ce matin. Maintenant, partons normalement faire une rando vers les glaciers mais quelques problèmes demeurent : 1) on ne sait pas le degré de difficulté ni la longueur de la rando 2) dans ce coin perdu, toujours pas de moyen de joindre mon père. Ma sœur monte ce matin à Paris avec ses 3 enfants pour 2 jours.

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Mercredi 7 avril 2010 - 11h18
Chaiten - Café « El refugio ».
Rando bonito cerca el rio, bien que nous ayons dû faire demi tour au bout d’une heure et demi. Avons vu le glacier de loin et par temps couvert. Puis arrivée sur Chaiten, ville désertée, abandonnée. Que 2 ou 3 supermercados ouverts, le reste est fermé, cassé. Nous apprenons que la ville a été victime d’une éruption volcanique, il y a deux ans, heureusement la population a été avertie à temps et il n’y a eu aucune victime. Puis, il y a eu de grosses inondations. Donc cendre + eau ont crée une boue terrible. Devions prendre un bateau pour Chiloé mais sommes arrivés un mardi à 16h et le trajet hebdomadaire a lieu ce même jour mais à 10h. Attendre ici une semaine ne nous a guère tenté. Donc ½ tour, bivouac idéal à côté de la mer, cerclés par des vaches et des chevaux au coucher du soleil. Aussi sublime que la ville était désolée. Avons encore fait un grand feu de joie. Ce qui me réjouit c’est de le faire, aller chercher le bois avec Georges, les cailloux pour délimiter le feu, le contempler, m’y réchauffer, le sentir et sentir les traces de son odeur le lendemain sur les vêtements, et enfin, y brûler nos ordures et partir en ayant le sentiment de ne pas laisser de traces. Ce matin, Chaiten, le retour, recherche désespérément un téléphone. Il n’y a rien, pas avant 3 heures de route. Avons une piste Internet à la station service, voyons.
12h, à la station, trop de vent aujourd’hui, pas de réseau.

Jeudi 8 avril 2010 - 14h et quelques
Futaleufu, bar « Sur Andes ».
Ça y est, on est dans une ville avec cabines téléphoniques et internet. Touristique certes mais on ne peut pas avoir le beurre et …donc pas le temps d’écrire.
16h et quelques… au camping, à côté du rio bleu translucide. Je passe 6 jours à chercher une cabine pour appeler mon père, mais quand je l’ai, d’entendre sa petite voix me fend le cœur. Il m’a parlé de ses exos kiné et ortho et moi, de nos balades. Avons endommagé un des piliers de la cellule en reculant, Yannick répare. Georges sieste et moi, je tente de m’apaiser en faisant une séance de yoga sous un arbre avec en fond sonore, le rio et ça marche. Le paysage est magnifique ici. Hier, avons dormi dans un camping très différent mais sublime aussi. Ici, c’est grands espaces, t’as envie de galoper à cheval, dans l’autre t’avais envie d’escalader. De toute façon, la route est splendide, tu t’arrêterais partout pour explorer, camper, disfruter. Falta la familia et les amigos. Le camping ici aussi est fermé mais ouvert, on est rentré, Yannick a commencé à réparer, retirer le pied et tout, le patron est arrivé, a dit « OK pas de problème, vous pouvez rester, mais je ferme sinon les chevaux vont s’échapper. Voici la clef, vous me la rapporterez demain à telle adresse. ». Incroyable!

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