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La gran sultana.

Jeudi 28 avril 2011
Nicaragua - Lago Nicaragua - Cocibolca, EcoCommunity
Face au plus grand lac d’Amérique centrale, au cœur duquel trônent 2 volcans, dont un encore en activité et l’autre détient un lac en son centre. Nous sommes dans un magnifique hôtel écologique, un paradis. Nous disposons d’une très grande cuisine (où je m’en donne à cœur joie jouissant de cet espace inouï) et d’une terrasse immense (100 mètres carré peut-être) entièrement meublée en bois avec une vue imprenable sur le lac.
Un spot à yoga et danse…incroyable. Toutefois, nous pouvons dénombrer des milliers d’insectes, sortes de moucherons, depuis notre arrivée avant-hier soir et depuis hier soir, des centaines d’araignées sur la terrasse, sur chaque chaise, chaque table, le camion en est véritablement encerclé. Quelque soit le lieu où tu vas, tu te prends soit les jambes, soit les bras soit, pire, le visage dans leur toile. Peu de temps après sont arrivés, des dizaines de crapauds. L’enfer sur terre !

Vendredi 29 avril 2011 - vers les 13heures
San Juan del Sur - Restaurant Lago Azul
Ah non désolée, pas le temps d’écrire Georges part à l’autre bout du resto (ouvert sur la plage et la rue) jouer avec un petit chiot. J’y vais. Vite. À plus.

Samedi 30 avril 2011 - très tôt, à peine 6 heures du matin.
San Juan del Sur - assise sur un banc de béton, devant le camion, face à la mer où flotte une petite cinquantaine de bateaux colorés. Des pélicans tout autour. L’océan est très paisible. Deux nageurs. Avec moi, ça fera 3. Il est tôt, mais déjà je suis en maillot. J’ai 39 ans et vraiment pas toutes mes dents mais j’ai tout le reste. J’aimerais inverser ces chiffres, vivre jusqu’à 93 ans et avoir de nombreux petits enfants. Le soleil se lève et me caresse la joue. Que c’est doux. J’aime le Nicaragua.

Dimanche 1er mai 2011 - 11h36
Près de San Juan, playa de madera.
Très jolie plage. Une anse avec des grands rochers aux tailles et aux formes diverses. Des vaguelettes, des vagues et finalement des rouleaux à surfeurs. Belle rencontre hier midi avec une famille suisse. Véronique la maman, 43 ans, responsable marketing dans une banque. Philipe, 45, le papa qui monte et démonte des ascenseurs, et leurs charmants enfants : Adrien, 9 ans et Lilia, 6 ans et demi. Nous sommes encore ce midi avec eux. Ils sont en train de faire l’école. Elle, le français. Lui, les maths. Du coup, nous aussi avec mon Georges, on s’invente une école. Mais comme d’habitude, peut-on dire maintenant, eux viennent du canada, et descendent alors que nous montons. Ce ne sera donc qu’une rencontre de courte durée.

Mardi 3 mai 2011 - 8h et quelques…
San Juan del sur, casa de la cultura.
Plus le temps passe, plus le retour approche, et moins j’ai le goût d’écrire. Comme pour profiter, retenir les jours qui défilent. Arrêter le temps. Vivre en suspens. Mais que fait Géraldine à la casa de la cultura un mardi matin à 8h ? J’attends avec impatience mon cadeau d’anniversaire : un cours de danse. Dennis, le directeur du centre est aussi le professeur, spécialistes en danses folkloriques du Nicaragua. Me voilà impatiente d’en découvrir quelques unes. Sinon nous avons passé 2 jours bien sympathiques avec nos amis suisses. Les enfants ont été adorables avec Georges.
Mais chut, voilà qu’arrive Dennis.

Mercredi 4 mai 2011 - 9h05
Granada - au bord du lac Nicaragua, où le soleil se lève et se reflète merveilleusement dans l’eau.
Vraiment le Nicaragua, ça me va et leur folklore, je l’adore. J’ai appris le sapo, la polka et la valse du nord (puisqu’il y a ici une grande influence allemande et anglaise mais depuis tellement de temps que ces danses font partie du patrimoine), j’ai aussi appris une pièce qui s’appelle Aquilla Indita (viens petite indienne) et le Marimba. C’est très gai, sautillant et me remplit d’allégresse. Denis est un excellent professeur, et est allé me chercher tous les costumes et accessoires au fur et à mesure : éventail à plume, jupe…il savait que c’était pour mon anniversaire, et il m’a offert une heure trente de bonheur.

Puis en route pour Granada, très jolie ville historique, aux maisons coloniales colorées, aux parcs verdoyants. Après de rudes négociations auprès de Georges (qui ne voulait pas, 1) manger et 2) prendre ses médicaments) et auprès des conducteurs de calèches (puisque Yannick avait négocié avec un de son côté et moi avec un autre), ils ont tiré au sort et nous sommes partis avec le mien. Gabriel, 20 ans et jeune papa. Voiture 2, chevaux blanc et marron. Les 45 minutes du tour de la ville m’ont paru très rapide et n’ont pas enchanté que Georges. La ville est vraiment très très belle. Ensuite, j’ai dépouillé une friperie, où j’ai enfin dégoté un béret pour Yannick qui a perdu le sien et nous avons filé au lac Nicaragua, où je me suis régalée de baignade. Les gars ont préféré jouer. Très très joli lieu. Il fait 30-35.

Vendredi 6 mai 2011 - 10h45
Près de Masaya, parc national du volcan Masaya.
Ah Masaya, capitale du folklore du Nicaragua. Il ne fallait pas louper ça ! Incontournable étape du tour du monde en 80 danses. Découverte d’une bien belle association, là encore, la casa de la cultura. Rencontre avec le directeur, le président et le secrétaire (également poète) qui conjointement me proposent un intercambio avec la France quand ils apprennent la profession de Yannick. Échange de mails, et pourquoi pas ?
Ha Masaya ! Capitale des volcans. Belle balade-rando sur les cratères.

Et ah Masaya ! Magnifique rencontre avec le Canada. Un père et une mère. Yoan et Solenn. Deux filles, Amélie (6 ans) et Raphaëlle (4ans). Georges est aux anges, parmi les anges. Le premier soir, nous les adultes discutons à battons rompus ; les enfants jouent, rient, chantent. Et tous, nous oublions de manger.
Mais pas de boire…le lendemain est un peu rude. Mais nous dévorons des tartines au beurre de cacahuète et nous partons randonner gaiement tous ensemble. Le soir, belle grillade de brochettes de poulet marinées au sirop d’érable s’il vous plaît ! Merci Solen (et Yoan aussi qui a cuit).
Là, en ce moment, les enfants font de la pâte à modeler, comme elle est en peu sèche, ils la trempent dans l’eau, jouent à la tambouille. Bref, ça dégénère mais ils s’éclatent. Je suis une mère angoissée par la sécurité pas par la propreté. S’il est sale, c’est pas un scandale.
Nous espérons les recroiser au Mexique. Car comme nous, ils rentrent à la mi-juillet, et comme nous, ils n’ont plus ni travail ni maison.
14h30/15h - bon, ça va être l’heure de se quitter, de s’arracher. Ça va être dur de les saluer les Tremblay. Par contre, s’arracher d’ici, on en a bien envie, il n’y a pas le moindre rio ou cours d’eau. Même les robinets sont bloqués depuis ce matin. Et il fait environ 40 degrés.

Lundi 9 mai 2011 - 10 h …
Las Pénitas - Playa Roca, à quelques kms de Léon.
Après Granada et Masaya, voici Léon, la 3ème grande ville du Nicaragua que nous visitons. Chaque fois, c’est le même décor (jolies maisons coloniales colorées) et le même scénario : des mendiants partout (ou très jeunes ou très vieux). J’ai choisi de donner une fois par jour de l’argent et à manger, chaque fois que j’ai sur moi. Et là encore, il y a une très jolie maison de la culture (antique bâtisse disposant de patios et de belles allées ombragées). Nous arrivons pendant le cours de danse classique pour enfants du samedi après-midi. Georges et moi, prenons une chaise et admirons les jeunes enfants, pendant que Yannick bougonne dans un patio.

Il y a aussi ici une délicieuse boulangerie française que nous ont vivement recommandée Véronique et Philipe (les charmants suisses que je salue au passage des fois qu’ils liraient le site) et que nous dévalisons. Tout nous tente. Le détail pour Gustave : 3 pains au chocolat, 3 croissants, 2 quiches lorraine, 1 baguette, 1 boule de campagne, 1 paquet de palmitos maison, et un gros fromage suisse goûteux : total, 357 cordobas, soit 16 euros, ça va. Malheureusement le patron n’est pas là mais nous nous rencontrons la charmante femme du boulanger qui elle est hollandaise, parle très bien français et est très patiente avec Georges qui manifestement adore sa jupette.
Et nous voilà depuis 3 jours à Las Penitas. Plage de sable noire, avec quelques roches moutardes éparses. De bonnes vagues à surf. Nous optons pour une baignade à l’embouchure de la rivière et de la mer où nous sommes entourés exclusivement de nicos* en ce dimanche après-midi. Contrairement à la mer qui est essentiellement fréquentée par des surfeurs gringos.
* habitant du Nicaragua

Mercredi 11 mai 2011 - 9h11
Villa Nueva - Finca Bonita
Vraiment je me sens chez moi au Nicaragua. Hier, journée placée sous le signe des rencontres françaises.
1) recherche d’une laverie en centre ville de Léon. On nous oriente dans le quartier San Juan mais visiblement c’est le jour de marché. Les rues sont chargées et colorées, et déjà, on peut entendre Yannick râler. Georges et moi avons les yeux écarquillés. Nous dégotons la laverie, la plus jolie du voyage. Grande et spacieuse, des fanions de touts pays sont accrochés à l’entrée et des dédicaces de clients satisfaits tapissent de mûr. La patronne, Mélanie, nicaraguayenne nous accueille chaleureusement, nous informe que son mari est français et écrit des livres. Rencontre avec l’auteur. Patrice, un personnage, digne de roman lui aussi. Il connaît bien Nantes pour y avoir été directeur d’une école de commerce et nous évoquons la cigale, le passage pommeraie….je serais bien rester à boire un café et partager mais Yannick est pressé.

Après nous avoir offert et dédicacé un de ses livres, Patrice retourne travailler à l’arrière boutique de la laverie sous l’air d’un ventilateur anti moiteur et torpeur car Léon doit être la ville la plus chaude du Nicaragua.
2) après avoir fait le plein au supermercado et à la friperie américaine (incroyable le nombre de friperies qu’il y a depuis le Costa Rica), nous filons déguster des sandwichs au fromage dans la délicieuse boulangerie française. Nous rencontrons enfin Christian super marrant et charmant. Nous partageons un délicieux verre de vin chilien en nous racontant partiellement nos vies. Là encore j’aurais bien prolongé mais Yannick ne veut pas rester. Il veut avancer. Alors c’est reparti. Nous recherchons un coin de paradis vivement recommandé par le belge (rencontré au Costa rica qui voyage en combi et en est à son 46ème pays, vous vous souvenez ?). Nous sillonnons cette région extrêmement sèche et aride, et les rios que nous traversons sont à sec. Tous les gens que nous interrogeons ignorent totalement de quoi nous parlons. Et la nuit approche…quand tout à coup , sorti de nulle part surgit un pick up devant nous, qui nous arrête.

C’est Patrice, un Clermont-ferrantais ! Mais qu’est-ce qui fait dans ce trou perdu ? Il vit là depuis une quinzaine d’années, il cherche de l’or et à priori, il en trouve. Des voisins l’ont interpellé en lui disant « t’as vu il y a une voiture de français qui est passée par là! », il a sauté dans son pick up et le voilà. Il nous conduit jusqu’à une finca* extra équipée d’une piscine ombragée, donc fraîche et il nous présente à Sergio, le proprio. Celui-ci possède un dizaine de fincas comme celle-ci, 800 vaches et produit 600 litres de lait par jour. Comme il a de l’argent, il en fait profiter les autres. N’importe qui peut venir jouir de la piscine gratuitement. Bien-sûr que nous pouvons passer la nuit là, et son frère-cousin, José assure la sécurité. Au levée, bien-sûr Georges et moi voulons rester et Yannick avancer.
Patrice passe nous saluer avec son fils de 5 ans et à l’arrière un infirmière qui me prescrit une crème magique pour tous les petits boutons que Georges a partout. Impeccable !

Ah Nicaragua, Nicaraguita….

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